La 4ème édition de l’enquête annuelle consacrée aux achats indirects, réalisée en synergie avec l’événement Achats Indirects & Digital Meet-up et organisée par Acxias et Ressource Consulting, vient d’être dévoilée*. La gestion des achats indirects et les enjeux que représente cette catégorie sont scrutés en détail…
Achats indirects : quelle organisation ?
Il semblerait que les directions achats se réorganisent pour adresser les achats indirects avec une démarche distincte. En effet, 73 % des entreprises disposeraient désormais d’une direction achats indirects. Même si ce chiffre semble altéré par la thématique de l’enquête, cela met tout de même en lumière un phénomène qui s’accroît (+ 12 points par rapport à 2017 et + 29 points par rapport à 2016).
L’importance accordée à cette catégorie d’achats reste très disparate selon les entreprises. Si les achats indirects représentent une priorité pour 31 % des sondés (jusqu’à adopter des méthodes similaires aux achats stratégiques), ils font simplement l’objet d’actions récentes pour 25 % d’entre eux et sont considérés comme non prioritaires pour 17 %.
Achats indirects : quelles problématiques ?
Parmi les achats indirects, certaines familles ont davantage d’importance par rapport aux autres. En tête se trouvent les systèmes d’informations & télécom, les flottes automobiles et les dépenses d’investissements (Capex). Cependant, ce ne sont pas toujours les familles d’achats sur lesquelles les acheteurs ont le plus d’influence au sein de l’entreprise car certaines directions métiers préfèrent encore garder la main sur leurs achats.
En termes de critères de performance, on retrouve sans surprise le trio : qualité des produits ou services, satisfaction des clients internes et économies prévues. La qualité des relations fournisseurs perd deux places par rapport à l’année dernière et sort ainsi du top 3.
En parallèle, les acheteurs indirects font face à de nouvelles problématiques : la fragmentation et la taille du panel de fournisseurs représente la principale difficulté. Suivent le contrôle de certaines catégories de produits et l’importance des achats sauvages. Ces deux derniers points soulignent la nécessité d’accompagner davantage les clients internes et de leur démontrer les bénéfices que peut apporter la fonction achats.
Achats indirects : quelle maturité digitale ?
54 % des directions achats gèrent toujours leurs achats directs et indirects de façon distincte au sein de leur système d’information. Si l’on regarde de près les solutions digitales plébiscitées, on retrouve tout d’abord les solutions dédiées aux voyages & déplacements, l’e-procurement et l’e-sourcing.
Cependant, le taux d’utilisation reste faible : 46 % des répondants estiment peu ou pas utiliser les solutions à disposition. Si la digitalisation est en ordre de marche, il reste toutefois une belle marge de progression !
Conscientes des avantages de la digitalisation, de nombreuses directions achats prévoient d’investir sur ce sujet, avec en priorité : l’e-procurement, la gestion des contrats et la dématérialisation de la facturation.
Les achats indirects, véritable levier de performance pour les entreprises, restent encore peu souvent adressés au sein des entreprises. Pour en savoir plus sur les tendances autour de cette catégorie d’achats, nous vous suggérons de découvrir les résultats de l’enquête en détail.
*Enquête réalisée de juillet à septembre 2018 auprès de 85 professionnels des achats