Une récente étude (1) de Manutan Benelux menée auprès de plus de 1 000 acheteurs BtoB montre que, comme en France et partout dans le monde, l’attente en matière d’accélération du processus achats est loin d’être satisfaite. 66 % (Belgique) ou 68 % (Pays-Bas) des répondants considèrent que du temps peut encore être gagné. La solution, évidente pour 37 % des participants à l’étude ? La généralisation de l’automatisation du processus de commande. Loin devant les e-mails ou les places de marché, la commande automatisée, de système à système, représenterait donc l’aboutissement de la digitalisation au Benelux. Le résultat aurait t-il été différent en France ? Certainement pas : la course à la digitalisation et l’avantage de la robotisation n’ont pas de frontière…
Un enjeu qui dépasse les frontières : la productivité du traitement des commandes
Alors que toutes les entreprises sont engagées dans la recherche d’une simplification du traitement des commandes, personne ne s’attend à pouvoir agir sur le volume traité. Pas plus au Benelux qu’ailleurs dans le monde, puisque 72 % des acheteurs belges et néerlandais considèrent que le nombre de commandes par an va au mieux rester constant et les trois quarts que le nombre de produits commandés ne diminuera pas. C’est donc ailleurs, dans le traitement, qu’il faut identifier les leviers de productivité. Ailleurs qu’il faut gagner du temps et de la fiabilité, pour choisir le produit et le moment, commander, facturer et imputer…
Une solution fait clairement la différence : l’automatisation des commandes
Si l’on s’arrête un instant sur le seul périmètre du Benelux, on constate qu’à aujourd’hui, le processus de commande le plus usité par les acheteurs est le recours à une place de marché, avec un peu plus d’un quart des répondants à l’étude. L’automatisation des commandes arrive en deuxième position, un peu au-dessus de la commande par simple e-mail. La dynamique est pour autant nettement en faveur de l’automatisation, qui a vu tout simplement son taux d’utilisation doubler en l’espace de trois ans, entre 2015 et 2018. Préférence qui devient un véritable plébiscite quand on interroge les acheteurs à propos de leur « processus idéal » pour 2021. La cote de l’automatisation des commandes passe alors à 37 % ! Autre fait intéressant : plus on commande, plus on considère que l’automatisation est la solution. Ce résultat, transposable au niveau mondial, où 48 % des entreprises les plus avancées déclarent miser sur la robotisation des processus achats (2), induit un renouvellement profond des pratiques…
Avec l’automatisation des commandes, une nouvelle relation client/fournisseur
L’automatisation du processus de commande ne se conçoit que dans une relation de proximité forte avec le fournisseur, éprouvée dans la durée. La confiance est le pré-requis pour que les bénéfices de l’automatisation des commandes se traduisent par une véritable optimisation du TCO (3). Le principe induit à la fois un cadrage prix vérifiable, une mise en relation automatisée des systèmes d’information des deux partenaires et un processus de suivi particulièrement élaboré qui fasse que le client garde la main à tout instant. Plus d’automatisation, c’est aussi plus de pilotage ! Et si la commande automatisée optimise l’organisation achat du client, elle optimise également les ressources disponibles du côté du fournisseur. Pour le plus grand bénéfice de la relation humaine et du service client. En prenant le meilleur des deux mondes, le monde virtuel et le monde réel, pas étonnant que la commande automatique fasse l’unanimité !
(1) étude menée en ligne du 2 au 12 février menée auprès de 1087 acheteurs et responsables achats de l’industrie, de la construction, de la logistique, des transports et des services avec novioresearch.
(2) étude Jaggaer 2018
(3) Total Cost of Ownership