Menée auprès de 500 leaders achats, l’étude dresse un état des lieux global du ressenti des acteurs et propose un éclairage, tourné vers l’action, en quatre thématiques : politique achats, relations avec les fournisseurs, amélioration des compétences et transformation digitale.
Avec le retour de la croissance, une ambition nouvelle pour les directions achats
Globalement, l’étude démontre que si les achats ont su contribuer à la performance en période tendue grâce à la maîtrise des risques et des coûts, l’enjeu maintenant que l’économie va mieux est d’optimiser le process logistique, de mieux intégrer l’innovation fournisseurs et de réduire les coûts à l’échelle de toute l’entreprise. Les leviers les plus significatifs concernent les achats de classe C, la relation avec les fournisseurs, la connaissance des marchés et la transformation digitale.
Dans le détail, les répondants identifient comme prioritaires la réduction des coûts, l’ouverture produits/marchés et la maîtrise des risques. En particulier, la capacité à réduire les coûts de façon continue est revendiquée par 61 % des Directeurs Achats. Point positif également, le soutien au plus haut niveau de l’organisation, acquis pour 73 % des répondants.
Le process logistique, parent pauvre de la fonction achat
65 % des Directeurs Achats regrettent en revanche la faiblesse persistante du process logistique, considérant avoir peu ou pas de visibilité de la part de leurs principaux fournisseurs. La moitié des Directeurs Achats pointe également la nécessité de faire monter les équipes en compétence. Un tiers seulement des Directeurs Achats considèrent leur stratégie digitale comme aboutie. Et déclarent dans la même proportion seulement recourir aux outils les plus modernes, comme l’analyse prédictive ou la collaboration en réseau.
Le facteur-clef de succès le plus partagé est le mode collaboratif, tant interne que externe. Les meilleurs résultats s’obtiennent par l’engagement, à savoir la défense résolue de ses intérêts, la capacité à influencer ses fournisseurs et bien sûr à décider. En termes opérationnels, le succès se construit sur la montée des équipes en compétence, la digitalisation des achats, la lisibilité de la chaine logistique et le pilotage d’indicateurs pertinents.
Quatre gisements de performance
L’intérêt de l’étude est qu’elle ne se limite pas au constat mais qu’elle inclut une série de recommandations pour permettre aux entreprises de transformer avec succès leurs pratiques achats.
Les quatre gisements de performance identifiés par Deloitte sont l’amélioration de la connaissance des marchés et l’identification des meilleures solutions, le savoir-faire pour obtenir l’engagement des fournisseurs et la transformation digitale.
Les stratégies gagnantes s’appuient sur trois leviers :
- La montée en puissance dans la connaissance des marchés, la capacité à faire valoir ses intérêts et à nouer des relations de long terme.
- La montée en puissance dans la conduite du process achat, l’amélioration des compétences internes, le cadrage des équipes et la digitalisation.
- La montée en puissance dans la relation avec ses fournisseurs, fondée sur le renforcement de la coopération et une meilleure transparence en termes de coûts logistiques et de maîtrise des risques.
À la fin de l’étude, une série de recommandations pour action
Considérant que l’action doit être résolue et ciblée pour avoir une chance d’améliorer significativement la performance achats, Deloitte esquisse une liste de recommandations précises pour contribuer à accélérer la réalisation des pistes déjà identifiées et à imaginer de nouvelles idées pour demain.
À lire absolument pour profiter des stratégies gagnantes des meilleurs mondiaux…
Télécharger The Deloitte Global CPO Survey 2018 :