Après le témoignage des directions achats sur leur vision de la fonction en 2030, c’est au tour du cabinet de conseil McKinsey & Company de laisser libre cours à son imagination. « Comment fonctionneront les Directions achats en 2025 ? » : c’est la question à laquelle le cabinet tente de répondre à travers une vidéo ludique de différents scénarios sur la gestion des achats d’une entreprise…
Scénario n°1 : l’automatisation des tâches
Dans ce premier scénario, les directions achats ont mis en place de nouvelles technologies qui prennent le relais sur les tâches chronophages et à faible valeur ajoutée des services achats.
En effet, la solution e-achat des directions achats gère les commandes de façon totalement automatique (détection du besoin, envoi du bon de commande…) et un chatbot[1] gère les paiements, en intégrant les informations transmises par les humains.
De son côté, l’acheteur se concentre sur la relation humaine et rencontre son fournisseur pour optimiser le niveau de service.
Scénario n°2 : l’Intelligence Artificielle
Dans ce deuxième scénario, les directions achats ont intégré l’Intelligence Artificielle au sein de leur service. L’IA gère de façon autonome les négociations fournisseurs à partir du besoin émis par un collaborateur. Selon les critères de ce dernier, la solution va chercher des fournisseurs parmi son panel existant, sourcer en externe si besoin, comparer les devis, négocier les contrats et proposer une liste soigneusement sélectionnée de fournisseurs potentiels.
Le collaborateur à l’origine de la demande rencontre alors chaque fournisseur présélectionné par l’Intelligence Artificielle et procède au choix final, avec l’aide du service achat si besoin.
Scénario n°3 : les analyses avancées
Dans ce troisième et dernier scénario, la solution e-achat des directions achats envoie automatiquement les rapports de dépenses aux personnes concernées. Aussi, un programme d’analyses avancées permet de croiser ces données avec des données externes pour interpréter les résultats et identifier des axes d’amélioration.
Avec l’aide de ces informations, le category manager[2] va à la rencontre des clients internes pour communiquer ces axes d’amélioration.
Ces trois scénarios mettent en lumière le rôle d’assistance des nouvelles technologies. Que ce soit pour automatiser des tâches à faible valeur ajoutée ou analyser une considérable quantité de données, ces solutions exécutent les tâches avec un meilleur rapport coût/efficacité dans un seul but : faciliter la prise de décision.
L’humain, qu’il soit acheteur, client interne ou encore category manager, peut ainsi se concentrer sur des tâches où les compétences humaines sont indispensables : la prise de décision stratégique et les relations humaines.