Véritable levier de performance, l’Intelligence Artificielle est une réalité pour de nombreux secteurs et métiers, mais cette technologie renferme encore un beau potentiel de développement. Dans cette dynamique, l’IA pourrait booster la rentabilité des organisations jusqu’à 38 % d’ici 2035[1]. Côté achats, les premiers cas d’usage se dessinent et les possibilités d’applications se précisent : du traitement des données à l’amélioration des processus, voyons de quoi l’Intelligence Artificielle est capable.
L’IA pour traiter les données achats
Avant toute chose, l’Intelligence Artificielle peut prendre en charge l’ensemble des données provenant de sources variées : catalogues en ligne, logiciel de gestion des fournisseurs (SRM), contrats, logiciel de gestion (ERP), etc. Constituée d’un ensemble d’algorithmes, l’IA est en mesure de traiter et d’exploiter ces données, de les consolider et les dédoublonner automatiquement et de les indexer en temps réel. Les outils basés sur cette technologie permettent ainsi aux acheteurs de suivre et exploiter ces informations en continu, à chaque étape du processus achat : identification de fournisseurs, mise en place de contrats, saisie et planification des commandes, suivi de la réception et de la facturation…
L’IA pour booster ses processus achats
Grâce au traitement et à l’analyse de ces données, de la valeur va être créée tout au long de la chaîne Procure-to-Pay : des catégories au pilotage des achats.
Les catégories achats
L’Intelligence Artificielle peut structurer les achats suivant un processus défini selon une certaine nomenclature et typologie. A titre d’exemple, lorsqu’un client interne émet un besoin, l’outil sera en mesure de dire si celui-ci est couvert par un catalogue ou un contrat fournisseur, s’il convient de demander un devis à un fournisseur ou encore s’il faut procéder à du sourcing.
La relation fournisseurs
L’IA peut également prendre le relais sur de multiples facettes de la relation fournisseurs, notamment en matière de gestion des risques et des incidents. Par exemple, la technologie peut alerter en cas de non respect des échéances ou d’un engagement en suivant le calendrier des contrats fournisseurs mais aussi leur niveau de qualité.
Le pilotage de la performance
L’Intelligence Artificielle va également soutenir l’acheteur dans le pilotage de la performance achat en lui donnant de la visibilité sur les coûts et les économies, en accélérant la prise de décision, en générant automatiquement des rapports et des tableaux de bord personnalisés en fonction des destinataires, etc.
Avec l’Intelligence Artificielle, l’acheteur sera plus rapide, plus précis et plus performant. Rappelons-nous le cas du Crédit Agricole dont le service achat estimait pouvoir diviser le temps de traitement de ses contrats par six grâce à l’IA ! Plus que jamais, le rôle de la fonction achat s’oriente vers la création de valeur et l’innovation.
[1] https://www.accenture.com/fr-fr/company-news-release-artificial-intelligence-2035