Optimisez la chaîne logistique de vos achats de classe C ainsi que votre approvisionnement afin d'améliorer la gestion de vos stocks

Gestion des stocks
8 décembre 2022
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Alors que l’environnement qui nous entoure devient de plus en plus complexe et incertain, la logistique représente un enjeu de taille à tous les égards. Pour les entreprises, une supply chain performante est synonyme de compétitivité, de différenciation et de satisfaction client. Après avoir mis sous contrôle les achats essentiels à leur fonctionnement, à savoir les achats de classe A et B, les organisations ont tout intérêt à gérer au mieux la logistique relative à leurs achats de classe C. Vous savez, cette catégorie d’achats qui centralise la majorité des transactions et des livraisons en entreprise. Jusqu’alors considérés, à tort, comme non stratégiques, ces achats peuvent devenir de formidables leviers pour gagner en performance opérationnelle, mais également économique, sociale et environnementale tout au long de la supply chain.

L’enjeu logistique autour des achats de classe C

Par définition, les achats de classe C ne représentent qu’une part infime des dépenses au sein des entreprises, mais concentrent en moyenne 50 % des segments d’achats et 70 % des coûts cachés des directions achats. Souvent, cette catégorie d’achats souffre d’une gestion peu structurée et échappe au contrôle des directions des achats.

Cela entraîne diverses problématiques interdépendantes au sein de la supply chain :

  • Multiplicité de fournisseurs ;
  • Commandes mono-lignes ;
  • Important volume de transactions et de livraisons ;
  • Fort impact environnemental et social.

Ces caractéristiques propres à cette catégorie d’achats complexifient les processus logistiques et tout particulièrement la réception des marchandises au sein des organisations. Dès lors, mettre sous contrôle ses achats de classe C apparaît comme un levier clé pour optimiser la gestion des stocks dans la chaîne logistique, tout en gagnant en performance globale.

Deux impératifs en matière de gestion logistique

Dans le cadre de leurs achats, les entreprises doivent s’appuyer sur des distributeurs faisant preuve d’un certain niveau d’exigence. Au-delà des critères traditionnels autour des délais de livraison ou des politiques de garantie, par exemple, il leur faut veiller à ce que leurs partenaires répondent aux enjeux majeurs de la supply chain, en combinant durabilité et efficience.

Une supply chain responsable

Pour opérer une transition vers une supply chain respectueuse de l’environnement et des hommes, les distributeurs et leurs fournisseurs doivent adopter plusieurs bonnes pratiques.

Sensibiliser les clients internes

Il est important de donner toutes les clés aux donneurs d’ordre et/ou aux utilisateurs pour les guider dans leur choix de produits et favoriser la massification des commandes :

  • Descriptions de produits exhaustives ;
  • Mise en lumière de l’offre éco-responsable ;
  • Suggestion automatique de produits complémentaires ;
  • Mise en place d’un minimum de commande sur l’outil e-achat.

Repenser les emballages

Afin de réduire les déchets inutiles et/ou difficiles à recycler, il faut également remettre en question ses choix d’emballage dont l’impact environnemental semble démesuré par rapport à l’usage qui en est fait aujourd’hui. Pour ce faire, deux actions sont à prioriser dans l’entrepôt :

  • Limiter le transport de tout espace vide en adaptant les emballages à la taille des marchandises et en réduisant les suremballages ;
  • Veiller à la composition des emballages en privilégiant des matières recyclées, réutilisables, etc.

Optimiser le transport

Le transport de marchandises concentre l’essentiel des émissions de gaz à effet de l’activité logistique. C’est pourquoi chaque maillon de la chaîne doit s’assurer de :

  • Rationaliser au maximum les livraisons ;
  • Optimiser le chargement des camions et les tournées de livraison ;
  • Introduire des véhicules à faible émission.

Une supply chain efficiente

Avec la complexité croissante de la chaîne logistique, sécuriser les marchandises et gagner en efficience devient prioritaire.

S’appuyer sur de robustes réseaux

Pour répondre à l’enjeu de sécurisation des approvisionnements, les distributeurs doivent combiner :

  • Un solide réseau de partenaires historiques (fournisseurs comme transporteurs) ;
  • Une implantation géographique pertinente vis-à-vis des besoins clients.

S’équiper de technologies avancées

Pour des processus efficaces, rapides et fiables, plusieurs outils technologiques sont devenus incontournables au sein de la supply chain :

  • L’Échange de Données Informatisé (EDI) ;
  • L’Interface de Programmation Applicative (API) ;
  • La robotisation (robots mobiles autonomes, systèmes de stockage automatisés, bras robotiques…).

Proposer des services à valeur ajoutée

Pour aider les entreprises à gagner en temps, en agilité et en performance, il existe un service à valeur ajoutée adapté à chaque besoin :

  • Livraisons personnalisées (sur rendez-vous, à jour fixe, etc.) ;
  • Installation/montage de mobilier ;
  • Distributeurs automatiques industriels disponibles 365/7/24[1] ;
  • Reprise et revalorisation des produits en fin de vie.

L’optimisation de la chaîne logistique en mode « projet »

Outre ces incontournables que doivent prendre en compte les distributeurs dans leur prestation globale, les directions des achats peuvent également mettre en place une stratégie dédiée en mode « projet » pour optimiser la gestion des stocks dans la chaîne logistique.

En matière d’achats de classe C, l’un des enjeux majeurs reste la rationalisation des flux au sein de la supply chain. Massifier les commandes et les livraisons permet à la fois de réduire les coûts administratifs et l’impact environnemental, tout en allégeant la charge de travail des opérateurs.

Pour ce faire, trois principaux leviers d’optimisation sont envisageables :

  • La rationalisation des fournisseurs, qui consiste à remplacer certains fournisseurs par un distributeur de référence ;
  • La digitalisation des transactions à travers la mise en place d’une solution d’e-procurement, avec l’instauration éventuelle d’un nombre minimum de commandes ;
  • Le déploiement de l’accord, qui vise à garantir l’adhésion des clients internes aux accords-cadres mis en place pour ainsi éradiquer les achats « sauvages ».

L’optimisation de la chaîne logistique requiert de s’entourer des bons partenaires qui ont mis en œuvre une organisation efficace afin de faire face aux enjeux actuels de la supply chain. Ils doivent également disposer des ressources nécessaires pour accompagner les entreprises dans le management de leurs projets d’optimisation des achats de classe C. Il existe une méthodologie qui s’appuie sur l’analyse des données, une démarche Lean et un cadre agile pour identifier, parmi 6 leviers clés, la maturité des entreprises en matière de gestion des achats de classe C. C’est grâce à ce type de stratégie que les organisations amélioreront leur performance globale pour ainsi gagner en compétitivité.


[1] 365 j/an, 7 j/7 et 24 h/24