Le groupe Manutan a publié son tout dernier baromètre des achats de classe C, dédié au secteur des transports et de l’entreposage. C’est l’occasion d’analyser le comportement d’achats d’une trentaine d’entreprises françaises, selon la méthodologie Savin’side®, pour évaluer leur niveau de maturité quant à la gestion de cette typologie d’achats. Cette étude met en lumière une bonne performance sur les six leviers de compétitivité, avec une note moyenne de 3,2/5. Découvrez les grandes tendances de la filière et les opportunités d’optimisation qui s’offrent à elle pour aller plus loin dans la chasse aux coûts.
La rationalisation des fournisseurs
Le secteur des transports et de l’entreposage consomme principalement trois familles de produits au sein de l’offre Manutan : le bureau, l’entrepôt et la sécuritéÌ. Les fournitures industrielles, l’hygiène et l’emballage suivent de près. Nous observons une fréquence élevée d’achat dans le secteur, notamment en matière de consommables. Cela souligne l’important potentiel que représente la rationalisation fournisseurs.
L’optimisation de la sélection de produits
Dans la filière, la part des produits issus du haut de gamme est dominante, avec un taux de 36 %. Toutefois, on observe également une tendance de consommation croissante en faveur des marques de distributeur sur ces dernières années. Cela met en lumière une marge de progression possible pour optimiser la sélection produits.
La digitalisation des transactions
Les entreprises du secteur ont fortement accéléréÌ leur transformation digitale ces dernières années. AÌ ce jour, elles comptent 83 % de transactions deÌmateÌrialiseÌes sur le processus P2P (e-achat, e-ordering et/ou e-invoicing). Toutefois, elles conservent une marge de progression en matière de facturation électronique. En effet, seulement 3 % des transactions passent par l’e-invoicing.
L’optimisation de la logistique
Dans ce secteur, les commandes de faible valeur (inférieures àÌ 100 €) représentent 25 % du volume global. Au regard d’une consommation plutôt orientée sur les consommables, ces entreprises font preuve d’une bonne performance. En effet, elles semblent avoir déjàÌ entrepris de mutualiser leurs commandes pour gagner en temps et en efficacitéÌ.
Le déploiement de l’accord
Dans notre panel, 46 % des sites dépensent plus que la moyenne des sites du secteur, faisant donc preuve d’une meilleure adhésion au contrat. Toutefois, il existe une grande marge de manœuvre au vu des résultats des « best-in-class » qui atteignent un taux de 119 %. Une performance qui s’explique de par leurs dépenses importantes en biens d’investissement.
Le pilotage de la qualité
Le secteur des transports et de l’entreposage présente un taux de service évaluéÌ aÌ 92 % tandis que les « best-in-class » atteignent un taux de 99 %. Cette bonne performance est liée àÌ la digitalisation avancée des entreprises, qui diminue de facto les erreurs humaines et les réclamations.
En matière d’achats de classe C, trois principaux défis subsistent pour le secteur des transports et de l’entreposage. Il s’agit de la rationalisation du portefeuille fournisseurs pour réduire les coûts, la sensibilisation des clients internes pour favoriser le respect de la politique achat et l’optimisation de la sélection produits en faveur des marques de distributeur.