Le 15 novembre dernier, Manutan organise la troisième édition de son Evénement Clients annuel sur le thème : « L’acheteur du futur sera-t-il un robot ? Anticiper et maîtriser les impacts de la technologie dans les achats B2B ». C’est l’occasion de revivre la conférence en image et de s’interroger sur l’émergence des nouvelles technologies pour la fonction achats et les opportunités que cela offre…
Une majorité des processus automatisables
Si l’on observe les trois étapes majeures du processus achat (Source to Contract, Procure to Invoice et Invoice to Pay) il apparaît que la majorité de ces processus sont digitalisables selon McKinsey&Company.
Et c’est d’autant plus vrai pour la partie Procure to Pay, où 88 % des processus sont partiellement ou entièrement automatisables pour faciliter le déploiement et l’utilisation des contrats négociés, par exemple en :
- Facilitant l’accès aux produits négociés avec un Punch-Out (lien vers article punch out vs cat hébergé)
- Digitalisant le workflow de validation
- Digitalisant les commandes (EDI)
- Dématérialisant les factures et automatisant le rapprochement commande/facture
3 obstacles à la digitalisation de la fonction achats
Dans certains domaines, les avancées sont réelles (par exemple avec le développement de l’e-procurement) mais la marge de progression reste grande. C’est notamment dû à un certain nombre de freins pouvant endiguer la transformation digitale des Directions Achats. En croisant différentes études, Manutan en dénombre trois principaux :
- Les données : dans la capacité des systèmes à l’intégrer mais aussi dans sa qualité.
- L’organisation : dans l’implication de la Direction Générale pour aller vers cette digitalisation mais aussi dans les ressources et compétences disponibles en interne et qui sont plus rares sur le marché.
- Les systèmes informatiques : même si de plus en plus de solutions voient le jour.
Les technologies émergentes pour les achats
Les nouvelles applications technologiques concernent tous les domaines et apparaissent à une vitesse surprenante. Cependant, quatre grands types de technologies prennent particulièrement de l’ampleur au sein de la fonction achats :
- L’Intelligence Artificielle avec la robotisation des processus, le traitement du langage, l’analyse prédictive…
- La digitalisation au sens large avec les processus S2C (Source to Contract) et P2P (Procure to Pay) ainsi que la chaîne logistique
- La blockchain avec le traitement des factures, la gestion des contrats et des livraisons…
- Les objets connectés avec la reconnaissance vocale, la connectivité au service de la gestion des stocks…
Cap sur les missions à forte valeur ajoutée
Finalement, l’ensemble de ces technologies assistera l’acheteur de demain dans ses tâches chronophages et à faible valeur ajoutée pour que ce dernier puisse créer davantage de valeur tout au long du cycle des achats.
L’acheteur aura ainsi davantage de temps pour :
- Analyser :
- Intégrer de plus en plus de données
- Savoir exploiter les technologies et les données de façon pertinente
- Définir une stratégie
- Comprendre :
- Tisser des liens relationnels avec l’ensemble des parties prenantes
- Engager une démarche de consultation permanente auprès des utilisateurs internes
- Dessiner le cycle de vie utilisateur
- Déployer :
- Former et accompagner le changement
- Donner du sens à sa démarche
- Contrôler l’ensemble des processus
- Progresser :
- Engager une démarche d’amélioration continue
- Créer une culture du feedback
- Faire monter les équipes en compétences
- S’informer :
- Se documenter sur les avancées technologiques
- Réaliser une veille concurrentielle, environnementale et réglementaire
- Informer pro-activement les utilisateurs
Pour en savoir plus sur l’acheteur du futur, vous pouvez visiter la page rétrospective de l’événement et/ou vous abonner à la newsletter du blog.