E-procurement et achats : une histoire d’amour au ralenti

e-procurement
17 septembre 2020
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Une étude réalisée par Fed Supply & Leyton lève le voile sur une réalité méconnue : la fonction achat a encore du chemin à parcourir dans l’adoption des nouvelles technologies et notamment de l’e-procurement. En effet, 49 % des entreprises interrogées affirment ne pas utiliser de solutions d’e-procurement, quand bien même plus de deux tiers d’entre elles gèrent des volumes d’achats annuels non négligeables (supérieur à 10 millions d’euros)…

Les solutions e-procurement passées au crible

En matière d’éditeurs de solutions, Ariba et Basware sont particulièrement plébiscités. Dans 10 % des cas, ce sont leurs technologies qui sont mises en place au sein des départements achats et dans 22 % des cas, il s’agit d’une solution « maison ». Les deux tiers restant s’appuient sur des outils divers et variés.

Les entreprises évoquent trois principaux bénéfices des solutions d’e-procurement :

  • La connexion directe avec leurs fournisseurs (mise à jour automatique des données tarifaires, conditions commerciales…)
  • Le contrôle budgétaire
  • La digitalisation des processus, notamment concernant la création des commandes, la demande d’achats, etc.

L’e-procurement, et après ?

En parallèle de l’e-procurement, d’autres technologies arrivent sur le marché, dont notamment l’intelligence artificielle. Le sujet est aussi largement médiatisé qu’il semble flou pour la plupart des entreprises.

En effet, 45 % des personnes interrogées dans l’étude ignorent le niveau d’adoption de leur entreprise sur ces outils et la plupart ne voit pas clairement les applications opérationnelles que cela permettrait : automatiser la gestion des données (consolidation, dédoublonnage, distribution etc.), détecter et signaliser les écarts, optimiser les coûts totaux d’acquisition…

A terme, ces nouvelles technologies devraient également favoriser les démarches d’achats responsables. Un point non négligeable au regard des chiffres publiés dans cette étude :

  • 40 % des interrogés affirment que leur entreprise est en phase de sensibilisation sur ces sujets
  • 77 % d’entre eux ne connaissent pas la norme ISO 20400.

Alors que la crise actuelle requiert toujours plus d’efficacité et de réactivité de la part de la fonction achat, les nouvelles technologies, à commencer par l’e-procurement, semblent dès lors incontournables.

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