La 4ème édition de l’enquête annuelle « UX Achats » menée par Media Dell’Arte pour Décision Achats et son partenaire, le CNA, dresse un bilan positif du développement des outils e-achats. Devenues incontournables pour la fonction achat, ces solutions s’adaptent au contexte de crise et mettent en lumière certains axes d’amélioration pour l’avenir.
Etat des lieux des outils e-achats
Qu’il s’agisse de solutions d’e-procurement, de gestion de référentiels ou autres, les outils e-achats sont aujourd’hui considérés comme indispensables à l’activité quotidienne de tout acheteur. D’ailleurs, près de trois quarts des répondants les utilisent très régulièrement c’est-à-dire tous les jours ou, au moins, plusieurs fois par semaine.
D’un point de vue opérationnel, ces outils aident principalement à respecter les procédures internes et à améliorer la conformité (traçabilité, respect des normes, etc.). A terme, ils pourront davantage contribuer au partage d’information entre les différentes parties prenantes ou encore à l’analyse prévisionnelle pour faciliter la prise de décisions. Pour cela, la fonction achat devra s’orienter vers des solutions avant-gardiste jusqu’à alors relativement peu déployée (intelligence artificielle, chatbot, RPA ou automatisation des processus robotiques…).
Il est également intéressant de noter que la crise sanitaire a transformé les attentes des utilisateurs vis-à-vis de ces outils. Désormais, ces derniers accordent beaucoup d’importance à deux caractéristiques clés : la sûreté (sécurisation des données, etc.) et l’utilisation possible à distance, conséquence du fort développement du télétravail.
La crise, un catalyseur pour les outils e-achats
Sans surprise, les entreprises qui ont su tirer leur épingle du jeu pendant la crise sanitaire sont celles qui étaient le plus avancées en matière de digitalisation. Les outils e-achats leur ont fait gagner en résilience, c’est-à-dire en capacité de réaction, d’adaptation et de flexibilité face aux nombreuses difficultés rencontrées.
Mais, quel que soit leur niveau de maturité en matière de digitalisation, la fonction achat a aussi pris connaissance des lacunes existantes au sein de ses processus et souhaite y remédier.
Pour l’après Covid-19, trois priorités sont à l’ordre du jour :
- Repenser totalement la gestion des risques fournisseurs, grâce à des outils nouvelle génération
- Changer son regard et ses habitudes en matière de Responsabilité Sociétale d’Entreprise, tout en s’équipant d’outils associés
- Renforcer l’inclusion entre les achats et la supply chain
Dans ce contexte de crise, la fonction achat représente désormais un centre de profits et de création de valeurs. Pour adresser ces enjeux, elle va notamment accélérer ses projets de transformation digitale, en s’appuyant sur ces outils.