Achats de classe C : quelle maturité pour le secteur de la construction ?

Infographie
10 octobre 2019
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Le dernier baromètre des achats de classe C [1], indique le niveau d’optimisation des achats de classe C des entreprises du secteur de la construction. À travers la méthode Savin’side®, ce baromètre analyse, via six leviers de compétitivité, la gestion des achats de classe C des entreprises du panel et donne une note moyenne Savin’side®, sur le secteur du BTP, de 3,1/5. Cependant, un véritable enjeu subsiste pour deux des six leviers analysés, à savoir :

  •  L’adhésion aux contrats
  •  La digitalisation des transactions

Découvrez l’état des lieux de la gestion des achats de classe C au sein du secteur de la construction, résumé en infographie…

Notation des six leviers de compétitivité Savin’side® évaluant la maturité des entreprises du secteur de la construction dans la gestion de leurs achats de classe C :

Infographie illustrant une étude en pourcentage des achats de classe C dans le secteur de la construction

1. La rationalisation des fournisseurs : 3/5

Seules trois familles de produits Manutan sur sept sont véritablement consommées par les entreprises du secteur de la construction. Cela signifie que ces dernières sous-exploitent la largeur de l’offre de leurs distributeurs. Pourtant, rationaliser son portefeuille fournisseurs, en s’appuyant sur des distributeurs partenaires, est essentiel pour optimiser la gestion des achats de classe C.

2. L’optimisation produits : 3/5

Dans le secteur du BTP, le haut de gamme représente 28 % du mix produits. Ces achats premium, qui relèvent d’une habitude à la fois sécurisante et valorisante pour les utilisateurs, doivent être optimisés afin d’endiguer la sur-qualité, d’adapter les consommations aux réels besoins des entreprises et donc d’optimiser les achats de classe C.

3. La digitalisation des transactions : 1/5

Le secteur de la construction est très peu digitalisé avec un taux moyen de digitalisation des transactions de 9 %. Ce phénomène est autant dû à l’environnement de travail contraignant sur les chantiers qu’à la difficulté de mettre en place une solution d’achat adaptée aux divers systèmes d’information existant au sein d’une même entreprise.

4. L’optimisation de la logistique : 5/5

Le secteur du BTP n’enregistre jamais plus de trois livraisons ou réceptions par semaine. Cela met en lumière les bonnes pratiques des utilisateurs qui massifient leurs achats de classe C et limitent la réception d’une multitude de camions.

5. Le déploiement de l’accord : 2/5

Seuls 36 % des sites étudiés dans cette étude font une utilisation optimale de leur contrat. Le déploiement des accords-cadres reste ainsi un des principaux défis du secteur. Pour y parvenir, les entreprises doivent miser sur :

  • Des solutions digitales adaptées aux contraintes du terrain
  • Des campagnes marketing sur-mesure pour convaincre les utilisateurs

6. Le pilotage de la qualité : 4/5

Le secteur de la construction présente un bon taux de service évalué à 95 %. Un résultat positif qui s’explique, à nouveau, par la tendance des utilisateurs à massifier leurs achats et/ou à commander sur de courts délais, se traduisant ainsi par un meilleur suivi des transactions.

Le mot de la fin revient à Karima Brahmi, responsable Grands Comptes national sur le secteur de la construction chez Manutan : « L’acheteur s’impose comme un véritable « chef de chantier ». À l’écoute du terrain, il se veut facilitateur de business dans un secteur en perpétuelle mutation. S’il confronte les besoins particuliers des chantiers aux enjeux financiers et stratégiques du groupe, il cherche avant tout à gagner en visibilité et à faire adhérer les clients internes à sa stratégie d’achats. La digitalisation représente un formidable levier pour répondre à l’ensemble de ces enjeux, et ce, malgré les disparités de moyens constatées sur le terrain. »

 

[1] Ce baromètre analyse le comportement d’achat de classe C de 30 grandes entreprises françaises du secteur de la construction. Celles-ci réalisent plus de 8 640 commandes annuelles auprès de Manutan, pour un montant de 2,84 millions d’euros.

Cette étude, conduite de juillet 2018 à juin 2019, porte exclusivement sur les organisations dont les sites relèvent de la nomenclature d’activités française (NAF), section F et divisions 41 « Construction de bâtiments », 42 « Génie civil » et 43 « Travaux de construction spécialisés »